Cianna

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Saint-Royaume Ecclésiarque de Cianna

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Carte de Midora

Informations
Continent: Midora
Souverains: Francesco Sollomino et Maria-Stelle Sollomino
Gentilé: Ciannais, Ciannaise,
Ciannais, Ciannaises
Capitale: Namaccia
Population: 3,7 millions
Races: Humains (90%)
Halfelins (3%)
Elfes (7%)
Jauges: (moyennes)
Foi: 8
Ferveur: 8
Alphabétisation: 4 (minimum 3 sauf enfants)



Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Le Saint-Royaume de Cianna occupe la partie Est du continent de Midora et ses terres sont les plus fertiles du continent, étant irriguées par de nombreux fleuves.
Le climat y est chaud mais pas désertique, les hivers sont doux, voire inexistants, et les montagnes qui bordent la région la protègent des tempêtes de sable qui ravagent le reste du continent.
La plupart des villages ciannais portent des noms de saints ou les noms de leurs fondateurs, le pays étant très religieux.

Lieux importants[modifier | modifier le wikicode]

Namaccia
Capitale du Saint-Royaume, Namaccia est également le siège de l'Église Ciannaise. Bien qu'il ne s'agisse pas de la plus grande ville du pays, Namaccia en est sans aucun doute la cité la mieux fortifiée, la plus propre et la plus riche.
Puerto-Sancho
Plus grande ville du pays, comptoir de la route d'échange Cianno-Bellerandinoise et port de pêche important, Puerto-Sancho aurait tout pour être la réelle capitale de Cianna, si l'hygiène des rues n'y était pas aussi douteuse et les organisations criminelles aussi importantes.
Grimartollo
Cité agricole spécialisée dans l'élevage équin et la riziculture, Grimartollo est sans aucun doute la grande ville ayant le mieux conservé son folklore, en faisant une destination incontournable pour les étrangers en voyage.
Santo-Martello
Plus ancienne ville du Saint-Royaume, Santo-Martello est le berceau des traditions sportives ciannaises. De plus, les bovins de la région sont d'une force et d'une vigueur exceptionnelles, ce qui en font des bêtes très prisées, malgré leur viande particulièrement ferme.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Fondation[modifier | modifier le wikicode]

Histoire récente[modifier | modifier le wikicode]

Politique[modifier | modifier le wikicode]

Gouvernement[modifier | modifier le wikicode]

Au sommet du Saint-Royaume de Cianna se trouve le Roi qui est souverain et règne de droit divin, et à son côté, sa Reine, choisie par le clergé, qui régit l'Église Ciannaise.
Le Roi règne seul, sans aucun conseillers, mais délègue de nombreuses tâches à des hommes qu'il juge compétents.
L'Église possède également un grand pouvoir, avec ses propres terres et ses propres impôts ; et sait, à travers la Reine, influencer les décisions du Roi.

Economie[modifier | modifier le wikicode]

Le Saint-Royaume de Cianna n'exporte que très peu de marchandises, à part quelques échanges avec Prascat. Cependant, de nombreux étrangers viennent à Cianna, notamment pour y étudier ou s'y faire soigner par les médecins Ciannais qui sont les meilleurs du monde, ce qui participe à l'essor économique du pays.
La monnaie du pays est "L'Indulgence", une monnaie faite de parchemin épais et de différents tampons et sceaux de cire apposés dessus représentant sa valeur. Elle est créée par l'Église lors de longs rituels ayant pour but de la sanctifier. Cette monnaie sainte est très importante pour les Ciannais, puisqu'une Indulgence, même volée ou gagnée illégalement, restera un gain honnête, car sacré.

Armée[modifier | modifier le wikicode]

Le Saint-Royaume ne possède pas d'armée unie, mais de nombreux corps armés disparates, avec leurs propres organisations et leurs propres buts. Parmi ces groupes, on compte en particulier :
L'Ordre des Paladins : Un groupe de guerriers en armure lourde chargés de la garde des trésors du Saint-Royaume, tels que les salles des coffres, les archives sensibles, les reliques, ou les palais du Roi.
La Guilde des Bretteurs : Un groupe de mercenaires exclusivement masculin reconnaissables à leurs capes extravagantes, leurs grands chapeaux à plumes et leurs rapières finement ornées. Leurs services sont loués dans tout le Royaume et leurs exploits font beaucoup parler d'eux et font rêver jeunes hommes et jeunes filles. Le plus célèbre est sans doute Don Rodrigo de Salamerza, bien qu'aucune affiliation entre lui et la Guilde n'ait été prouvée.
L'Inquisition : Une force armée de l'Église obéissant directement et uniquement aux ordres de la Reine. Ils sont chargés de diverses missions plus ou moins secrètes. Les maîtres inquisiteurs se dévoilent au grand jour, vêtus de carmin de la tête aux pieds, tandis que les exécuteurs sont dissimulés dans la population et n'agissent que de nuit, cachés sous des capuches noires.
Les Sonneurs de la Peste : Guilde d'éminents alchimistes ayant poussé la maîtrise des maladies, des poisons et des gaz bien plus loin qu'un esprit sain puisse l'imaginer, ils sont reconnaissables à leurs grands masques de cuir recouvrant leur visage et imitant un bec de corbeau qu'ils garnissent de tissus imbibés d'essences les protégeant des poisons qu'ils répandent. Seuls les Artificiers Ösmond sont aussi craints et incontrôlables qu'eux.
Il existe de nombreux autres groupes et groupuscules, allant des milices ecclésiastiques locales aux groupes de mercenaires et aux clans de bandits.

Justice[modifier | modifier le wikicode]

La justice ciannaise peut être considérée comme chaotique. En effet, la justice est surtout utilisée comme un moyen de se débarrasser d'un individu gênant plus que comme un moyen de punir un délit. Généralement, les conflits entre deux parties sont réglés soit à l'amiable, soit dans un duel à mort ou au premier sang, suivant des règles définies sur le moment, généralement par le clergé ou le seigneur local. En effet la justice ciannaise est uniquement locale, et les lois ainsi que les peines varient d'un bourg à l'autre selon la volonté de leurs dirigeants qui n'hésitent souvent pas à les modifier en fonction des personnes qu'ils jugent.
Outre l'autorité locale, les Inquisiteurs ont également droit de justice sur tout le territoire ciannais, pouvoir qu'ils utilisent le plus souvent abusivement afin de faire disparaître quelques individus pour des raisons qui leur sont propres.
L'absence de forces de l'ordre dans le Royaume a facilité l'installation d'organisations criminelles, allant parfois jusqu'à diriger des villes entières. Ces organisations sont appelées les "Cose" (singulier : Cosa), ce qui signifie Cause. La plus célèbre est la Cosa Destra (ou "Cause juste"), qui dirige à la fois la pègre de Puerto Sancho mais aussi sa noblesse et dont le but est de suppléer le pouvoir en place, considérant leur chef comme le légitime héritier du trône, bien qu'ils ne semblent pas avoir de réels arguments.

Peuple[modifier | modifier le wikicode]

Apparence[modifier | modifier le wikicode]

Les Ciannais sont généralement assez grands et élancés, ce qui est dû à la proportion non négligeable de sang elfe dans le pays. Les Ciannais ont le teint hâlé bien qu'ils restent globalement plus pâles que les autres Midorans et la plupart sont bruns aux yeux noisette, avec tout de même une certaine proportion de blonds ou de roux, notamment au sein de la noblesse.
Les habitudes vestimentaires ciannaises varient d'une année à l'autre. Mais on note un goût certain pour les vêtements amples et légers ainsi que pour les couleurs vives. Généralement les femmes portent des robes cintrées et décolletées, portant même régulièrement des corsets pour sculpter leur silhouette tandis que les hommes portent des chemises à manches bouffantes, de hautes bottes et, souvent, un couvre chef auquel ils accrochent broches ou plumeaux.
Le maquillage n'est pas rare bien qu'assez onéreux. Les femmes utiliseront généralement des teintes bleues ou rouges pour leurs lèvres, leurs joues et leurs paupières, tandis que les hommes se dessineront le contour des yeux avec de la poudre noire, tout en frisant leur moustache avec une cire parfumée.

Comportement[modifier | modifier le wikicode]

Les Ciannais accordent une grande importance à leur carrière et à leur éducation, cherchant à toujours perfectionner leur apprentissage, leurs connaissances et leurs techniques. D'ailleurs tout jeune Ciannais doit obligatoirement se rendre au monastère le plus proche pour y apprendre à lire et à écrire avant ses dix ans et de nombreuses universités enseignant tous les domaines possibles ont fleuri dans tout le pays.
Les Ciannais sont également très attachés aux apparences, s'apprêtant méticuleusement quand ils en ont l'occasion, hommes comme femmes usant de nombreux parfums ou maquillages pour se faire remarquer. Généralement cette attitude est caractéristique de la jeunesse ciannaise cherchant à se faire une place et un nom, mais est bien moins courante chez les vieilles élites, dont la seule présence attire l'attention.
Les Ciannais ne travaillent que jusqu'en début d'après-midi et la société ciannaise laisse une importante place aux loisirs, notamment au sport et au théâtre qui sont considérés traditionnellement comme deux éléments essentiels à une éducation équilibrée. Aussi la plupart des Ciannais assistent régulièrement à des compétitions sportives et à des pièces de théâtre, et ont des notions plus ou moins avancées dans ces deux domaines.

Alimentation[modifier | modifier le wikicode]

La cuisine ciannaise met souvent en avant les plats mijotés empruntés à la cuisine prasconne, et a également développé une culture des vins, des fromages et de la charcuterie sous l'influence bellerandinoise. Cependant, hors occasions spéciales ou contexte formel, les Ciannais expédient souvent leurs repas en quelques minutes à peine. Ils ont donc inventé de nombreux plats rapides à consommer et faisant office de repas complets.
Les Ciannais consomment beaucoup de légumes, et peu de viande comparé au reste du monde et cultivent avec soin les poivrons, tomates, courgettes ou même le riz qui a une place particulière dans la gastronomie ciannaise.
La Matonella : Exemple type du repas expéditif ciannais, la matonella est composé d'une couche de pâte à pain agrémentée d'huile d'olive sur laquelle on ajoute une sauce souvent à base de tomate, de crème ou d'autres légumes broyés, diverses garnitures (viande, légumes, poissons) et une couche de fromage. La matonella tient son nom du four en brique dans laquelle elle est cuite (Matone signifiant brique en ciannais).
L'Alvallo : Soupe de légumes servie froide, souvent en début de repas, elle peut aussi être emportée dans une gourde et bue lors d'un trajet.
La Pagallia : Un riz épicé auquel on ajoute de la viande, des fruits de mer, du poisson et des légumes. La recette de la pagallia varie d'une famille à l'autre en fonction des préférence et des produits locaux.
Le Campanon : Le campanon est composé d'une galette fine et souple à base de farine de blé et d'eau que l'on garnit de riz, de légumes, de viande et d'épices avant de la plier. Consommé froid ou chaud, il s'agit du repas typique que les étudiants ciannais mangent en vitesse sur les bancs de leur école.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Us et coutumes[modifier | modifier le wikicode]

Les Ciannais sont très attachés à leur culture qui n'a que peu évolué au cours du dernier siècle. Ainsi l'on retrouve de nombreuses traditions anciennes qui perdurent et se développent dans tout le pays.
Le Slamo : Le terme slamo désigne une compétition sportive entre au moins deux villages ou deux groupes, dont les épreuves et la fréquence dépendent des coutumes locales. Ces événements peuvent aussi bien être des compétitions organisées par une ville ou l'Etat, accueillant des athlètes professionnels et entraînés dans des épreuves arbitrées rigoureusement, que des jeux de villages aux épreuves improvisées et loufoques. Dans tous les cas il s'agit d'un événement très divertissant pour le public qui y accoure en nombre.
Le Masslamo : Les Ciannais ont souhaité organiser un slamo annuel mondial, où chaque pays pourrait envoyer jusqu'à deux équipes de sportifs pour le représenter. La première édition eut lieu en 2317 et rassemblait des athlètes de Al-Jamazar, Cianna, Wellrise et Bellerande. L'annonce que deux délégations Ösmond se rendraient à l'édition de 2324 a beaucoup enthousiasmé les organisateurs.
Les Bolsimon : Bien que le bolsimon ait été interdit dans certaines villes, il existe toujours dans de nombreux villages, notamment dans le Sud du Pays, et évidemment dans les milieux clandestins. Le Bolsimon est un combat d'animaux ou de monstres dressés, allant du coq à la manticore en passant par le chien et le taureau, s'affrontant par catégorie de poids. Les paris sur ces combats sont nombreux et les maîtres bolsimon amassent parfois d'immenses fortunes.
Le Luchadar : Le luchadar est un parfait mélange de lutte et de théâtre et est très populaire à Cianna. Il s'agit de simulacres de combats scénarisés opposant des lutteurs (Luchados pour les lutteurs masculins, Luchadinas pour les lutteurs féminins) dans un duel de chorégraphies guerrières des plus réalistes. La carrière de Luchado n'est pas forcément la plus lucrative, mais attire surtout par le statut et le rang social qu'elle octroie. Le plus célèbre de ces lutteurs, Pedro Maciste est même considéré par certains de ses admirateurs comme un surhomme parfait, et de nombreuses rumeurs sur ses exploits supposés circulent dans le pays. Aujourd'hui, la discipline tend à être de plus en plus démonstrative suite aux changements imposés par Pedro Maciste.

Arts[modifier | modifier le wikicode]

Les Ciannais considèrent l'art comme une discipline extrêmement sérieuse et les études artistiques sont des plus exigeantes et des plus prestigieuses. Ainsi, les plus grands maîtres ont été formés à Cianna, et les esthètes du monde entier s'arrachent les œuvres ciannaises.
D'ailleurs les artistes ciannais sont de grands érudits, étant non seulement maîtres dans leur art, mais ayant également des notions d'histoire, de mathématiques, de théologie et souvent même de médecine s'ils souhaitent s'aventurer dans la représentation ou la description de la mécanique du corps humain.
La musique ciannaise utilise principalement des cordes pincées et des percussions et se veut avant tout dansante. La danse est très importante à Cianna, et les jeunes gens exhibent régulièrement leurs talents de danseurs dans les nombreux bals organisés dans chaque ville ou village ciannais.
L'art est omniprésent à Cianna. Chaque foyer ciannais possède quelques tableaux ou sculptures, le théâtre, plus qu'un divertissement, est un pan entier de la culture ciannaise, et la musique est une matière étudiée par chaque Ciannais ayant eu les moyens de recevoir une éducation complète.

Religion[modifier | modifier le wikicode]

Cianna est le berceau du Culte Ciannais et les Ciannais sont très religieux. En effet, l'Eglise, en plus de son pouvoir politique, est en charge de l'éducation de tous les enfants du pays, qui, avant leurs dix ans doivent obligatoirement se rendre au monastère le plus proche de leur maison pour y apprendre la lecture et l'écriture. Il semble évident que ces leçons sont également l'occasion pour les moines de renforcer la foi et la ferveur de ces jeunes élèves tout en leur donnant des bases de culture religieuse.

Relations actuelles[modifier | modifier le wikicode]

Bellerande :
Cianna et Bellerande sont deux pays très liés, possédant même une route commerciale directe. De plus les Rois Charles de Géallaut et Francesco Sollomino ainsi que les reines Belle-Ambition de Géallaut et Maria-Stelle Sollomino ont des contacts très réguliers.

Empire Ösmond :
Cianna n'a que très peu de contacts avec l'Empire depuis la disparition d'une équipe de missionnaires ciannais dans les profondeurs du Puits d'Uvr.

Al-Jamazar :
Al-Jamazar et Cianna ont toujours énormément échangé malgré le désert qui les sépare et l'influence qu'ils ont l'un sur l'autre n'est pas a démontrer.

Aqhat :
Cianna est un pays qui s'est construit sur les cendres de l'Ancien Empire Aqhat, ce qui est source de tension entre les deux pays. Il arrive que certaines tribus frontalières échangent avec Cianna, souvent des objets précieux ou historiques de l'Ancien Empire contre des soins ou des objets manufacturés.

Wellrise :
Cianna ne disposant pas d'une immense flotte, les échanges avec les Wellrisers sont rares.

Jouer un Ciannais[modifier | modifier le wikicode]

En tant que Ciannais, vous avez certainement reçu une éducation digne de la petite noblesse de certains autres pays. Vos connaissances académiques, le raffinement de votre culture et vos compétences artistiques impressionneront assurément tout étranger que vous rencontrerez.
Vous avez certainement quitté votre pays par soif de découverte, d'inspiration, ou pour fuir le courroux d'une cosa ou d'un créancier.

Noms courants[modifier | modifier le wikicode]

Noms masculins[modifier | modifier le wikicode]

Angelo, Bellerandino, Benedetto, Carlos, Cosimo, Danilo, Diego, Domingo, Donatello, Emilio, Figaro, Florentino, Gonzales, Jose, Juan, Luciano, Manuel, Marcello, Martello, Miguel, Napoleone, Pablo, Pascual, Pedro, Placido, Rodrigo, Sergio, Vincenzo

Noms féminins[modifier | modifier le wikicode]

Alisei, Arietta, Aura, Aurora, Brigitta, Carla, Carmen, Catarina, Chiara, Chimena, Daniela, Giulietta, Jovita, Magali, Mara, Maura, Michela, Monica, Nicoletta, Pasquala, Paulina, Penelope, Pepita, Regina, Susanna, Violetta

Expressions courantes[modifier | modifier le wikicode]

Ma chè ! : Signe d'exclamation appuyée, signifiant à l'origine "Mais quoi !".
Mamma mia, padro mio et la sorellina ! : Expression témoignant le désespoir profond de son locuteur.
hj : P